Publié le 12 avril 2024

En résumé :

  • La vitesse d’un voilier ne dépend pas que des voiles, mais surtout de la manière dont sa coque interagit avec l’eau, un concept appelé hydrodynamisme.
  • Deux « freins » invisibles vous ralentissent : le frottement de l’eau sur la coque (traînée visqueuse) et l’énergie dépensée pour créer des vagues (traînée de vague).
  • La quille et le safran ne servent pas qu’à la stabilité ou à la direction ; ce sont des ailes sous-marines qui créent de la portance pour remonter au vent.
  • Le « planning » et les foils ne sont pas magiques : ils permettent au bateau de s’élever sur l’eau pour échapper à sa propre vague d’étrave et ainsi pulvériser ses limites de vitesse.

Vous avez passé des heures à peaufiner le réglage de vos voiles, à traquer la moindre risée, et pourtant, ce voilier voisin, en apparence identique, vous distance inexorablement. La frustration s’installe. Et si la clé de la performance ne se trouvait pas au-dessus du pont, mais bien en dessous, dans le royaume silencieux et invisible de l’hydrodynamisme ? La plupart des conseils se concentrent sur la propreté de la coque ou la forme des voiles, des éléments cruciaux mais qui ne représentent qu’une partie de l’équation.

Le véritable secret de la glisse réside dans la compréhension des forces que l’eau exerce sur votre carène. Loin d’être une simple masse liquide à fendre, l’eau est un fluide complexe qui peut être votre meilleur allié ou votre pire ennemi. La question n’est donc pas seulement « comment régler mes voiles ? », mais plutôt « comment mon bateau ‘vole’-t-il dans l’eau ? ». Car c’est bien de cela qu’il s’agit : transformer votre voilier, de la quille au safran, en un ensemble d’ailes coordonnées qui sculptent l’eau pour générer de la vitesse.

Ce guide vous propose de plonger sous la ligne de flottaison pour décrypter ces lois physiques. Nous allons décomposer les concepts de traînée, de portance et de planning non pas comme des théories abstraites, mais comme des leviers concrets que vous pouvez comprendre et, dans une certaine mesure, maîtriser. Préparez-vous à changer radicalement votre regard sur ce qui fait avancer votre bateau.

Pour naviguer à travers ces concepts fascinants, cet article est structuré pour vous guider pas à pas, des forces qui vous freinent aux technologies qui vous font décoller. Vous découvrirez la physique cachée derrière chaque élément immergé de votre voilier.

Les deux freins invisibles qui ralentissent votre bateau : le guide pour comprendre et réduire la traînée

Imaginez que vous conduisez avec le frein à main légèrement serré. C’est précisément ce qui arrive à votre voilier, freiné en permanence par des forces invisibles. La principale de ces forces est la traînée hydrodynamique, qui se divise en deux adversaires bien distincts. Le premier est la traînée de frottement (ou traînée visqueuse). C’est la résistance que l’eau oppose en « s’accrochant » à la surface de votre coque. Plus la surface immergée (« surface mouillée ») est grande et rugueuse, plus ce frein est puissant. C’est pourquoi un bon antifouling et une coque propre peuvent augmenter votre vitesse de 15% ou plus.

Le second ennemi est la traînée de vague. En avançant, votre bateau déplace un volume d’eau, créant un système de vagues à l’avant (la vague d’étrave) et à l’arrière. Créer ces vagues consomme une quantité considérable d’énergie, une énergie qui n’est donc pas utilisée pour vous faire avancer. Pour les voiliers traditionnels dits « à déplacement », cette traînée de vague augmente de façon exponentielle avec la vitesse jusqu’à former un véritable « mur » infranchissable, qui définit la vitesse limite de la carène. Réduire cette traînée passe par des formes de coque plus fines et plus longues.

Des innovations récentes illustrent parfaitement la lutte contre ces deux freins. Le catamaran électrique Greenpower GP33, par exemple, utilise des coques ultra-fines de moins de 50 cm de large pour minimiser drastiquement la surface mouillée (moins de frottement) et la formation de vagues. Il y ajoute un foil central qui aide à soulever le bateau, réduisant encore l’énergie nécessaire pour avancer. Comprendre ces deux types de traînée, c’est identifier précisément où se situent les pertes de performance et comment agir dessus.

Le planning décrypté : comment votre bateau s’affranchit des lois de la pesanteur pour décoller

À faible vitesse, votre bateau obéit sagement au principe d’Archimède : il flotte car il est porté par une force équivalente au poids du volume d’eau qu’il déplace. Dans ce régime « à déplacement », il est prisonnier de sa propre vague d’étrave, comme nous l’avons vu. Mais que se passe-t-il lorsque certains dériveurs ou voiliers de course semblent soudainement accélérer, se cabrer légèrement et glisser sur l’eau avec une aisance déconcertante ? Ils viennent de passer au planning.

Le planning est une transition physique fascinante. Au lieu d’être simplement porté par l’eau, le bateau prend suffisamment de vitesse pour que sa coque (généralement plate à l’arrière) agisse comme une aile ou un ski nautique. Il génère alors une poussée hydrodynamique verticale qui le soulève. Le bateau ne fend plus l’eau, il glisse dessus. C’est un peu comme un caillou qui fait des ricochets : à une certaine vitesse, il rebondit sur la surface au lieu de couler. En se soulevant, le voilier réduit considérablement sa surface mouillée (donc le frottement) et, surtout, il « s’échappe » de sa vague d’étrave. Il n’a plus à dépenser son énergie pour grimper cette colline d’eau permanente.

Voilier moderne en phase de planning avec la coque soulevée au-dessus de l'eau

Cette transition n’est pas progressive, c’est un véritable « décollage ». Le navigateur le sent immédiatement : le bruit de l’eau change, la barre devient plus légère et le bateau connaît une accélération fulgurante. Pour atteindre ce régime, il faut une combinaison de plusieurs facteurs : une carène adaptée (plutôt plate sur l’arrière), suffisamment de puissance (vent et voilure) et une bonne répartition des poids de l’équipage, généralement reculé pour aider l’étrave à se soulever. Maîtriser le passage au planning, c’est débloquer un tout nouveau potentiel de vitesse pour son voilier.

Vos appendices sont des ailes : comment la quille et le safran vous permettent de « voler » dans l’eau

Nous avons tendance à voir la quille comme un simple contrepoids et le safran comme un gouvernail. C’est une vision très incomplète. En réalité, ces deux appendices sont de véritables ailes sous-marines, fonctionnant sur les mêmes principes qu’une aile d’avion. Quand un voilier remonte au vent, l’eau ne s’écoule pas parallèlement à la quille, mais avec un léger angle (l’angle de dérive). Cet écoulement se divise en deux, de part et d’autre du profil de la quille.

Comme le profil est bombé (asymétrique), l’eau qui passe sur le côté « sous le vent » de la quille doit parcourir une plus grande distance que l’eau passant de l’autre côté. Pour arriver en même temps à l’arrière de la quille, elle doit donc accélérer. Selon le principe de Bernoulli, cette accélération crée une zone de basse pression. La différence de pression entre les deux faces de la quille génère une force latérale appelée portance hydrodynamique. Cette force est ce qui empêche le bateau de dériver latéralement et lui permet de « s’accrocher » à l’eau pour transformer la poussée du vent en mouvement vers l’avant.

Les architectes navals travaillent sans cesse à optimiser cette portance tout en réduisant la traînée des appendices. L’étude de cas du monocoque IMOCA Safran est éloquente. En développant une quille en titane, les architectes Marc Guillemot et Guillaume Verdier ont pu affiner le profil du voile de quille et du bulbe pour obtenir une résistance hydrodynamique réduite de 20%. Cette quête de performance montre que chaque détail du profil de ces « ailes » sous-marines est crucial. Le safran fonctionne exactement de la même manière, générant une portance pour diriger le bateau. Vos appendices ne sont donc pas des éléments passifs ; ce sont des surfaces actives qui génèrent les forces essentielles à la remontée au vent.

La surface mouillée : le réglage caché que vous modifiez sans le savoir à chaque mouvement de l’équipage

La surface mouillée – la surface totale de la coque en contact avec l’eau – est l’un des principaux contributeurs à la traînée de frottement. On pourrait la croire fixe, définie par le design du bateau. Pourtant, c’est une variable que vous, en tant que navigateur, modifiez constamment et souvent sans même y penser. Chaque mouvement de l’équipage, chaque changement d’assiette, a un impact direct sur la forme et l’étendue de cette surface.

Le réglage le plus connu est celui de la gîte. Par petit temps, sur de nombreux voiliers, faire gîter volontairement le bateau permet de soulever une partie de la coque hors de l’eau. La forme immergée devient plus fine, plus asymétrique, et la surface mouillée totale diminue. Le bateau, moins « collé » à l’eau, accélère. À l’inverse, dès que le vent monte, l’équipage se place au rappel pour redresser le bateau. L’objectif est alors de mobiliser toute la puissance de la carène et de la quille pour lutter contre la gîte, même si cela signifie augmenter la surface mouillée.

Vue aérienne d'un voilier avec équipage positionné stratégiquement pour optimiser l'assiette

L’assiette longitudinale (l’équilibre avant-arrière) est tout aussi cruciale. En déplaçant l’équipage vers l’avant ou l’arrière, vous modifiez la ligne de flottaison. Se regrouper vers l’arrière aide à soulever l’étrave et à favoriser le départ au planning. Se centrer permet d’allonger la flottaison au maximum pour atteindre la meilleure vitesse en régime de déplacement. Chaque condition de vent et de mer appelle donc un positionnement spécifique de l’équipage pour présenter à l’eau la forme de carène la plus efficace. La surface mouillée n’est pas une fatalité, c’est un réglage dynamique et puissant, entièrement entre les mains de l’équipage.

Votre plan d’action : optimiser la surface mouillée selon les conditions

  1. Par petit temps : Ne craignez pas de faire gîter le bateau. Groupez l’équipage sous le vent pour réduire la surface mouillée et « libérer » la coque.
  2. Au près serré : Tout le monde au rappel ! L’objectif est de maximiser la raideur et la puissance, en utilisant toute la longueur de la carène.
  3. En navigation normale : Centrez les poids pour une assiette neutre et une flottaison maximale, gage de vitesse en régime de déplacement.
  4. Au portant : Reculez l’équipage. Cela soulève l’étrave, diminue le risque d’enfourner dans une vague et prépare le bateau au surf ou au planning.
  5. Au planning : Une fois le bateau décollé, concentrez les poids à l’arrière pour maintenir l’assiette cabrée et minimiser le contact avec l’eau.

Les foils expliqués : comment les voiliers apprennent à voler

Les foils ont éclaté tous les records, tu ne peux pas te battre.

– Yannick Bestaven, Eurosport – Vendée Globe 2025

Les foils sont la révolution la plus spectaculaire de la voile moderne. Ils représentent l’évolution ultime du principe de portance hydrodynamique que nous avons vu avec les quilles. Un foil est simplement une aile sous-marine, conçue non pas pour contrer la dérive, mais pour soulever la totalité de la coque hors de l’eau. En faisant cela, le bateau s’affranchit quasi totalement des deux freins majeurs : la traînée de frottement et la traînée de vague. Une fois en l’air, le voilier n’est plus freiné que par la très faible traînée de ses foils et de son safran, ainsi que par la résistance de l’air.

Le résultat est une explosion des performances. Les chiffres sont sans appel : les IMOCA, ces monocoques du Vendée Globe, ont vu leurs performances globales augmenter de 48% en 20 ans, en grande partie grâce aux foils. Alors qu’il fallait 30 nœuds de vent pour atteindre 20 nœuds de vitesse en 2008, il n’en faut plus que 14 aujourd’hui. Le record de vitesse sur 24 heures en est la preuve éclatante : le nouveau jalon, établi par les IMOCA à foils, est de 615,33 milles nautiques en 24 heures (1139 km), une distance inimaginable pour un monocoque il y a seulement une décennie.

Le principe est identique à celui d’une aile d’avion. En prenant de la vitesse, l’eau s’écoule sur le profil du foil et génère une portance verticale. Lorsque cette portance devient supérieure au poids total du bateau, celui-ci « décolle ». Le défi pour les architectes et les marins est de gérer la stabilité de ce vol. Des foils à l’incidence réglable et des systèmes de contrôle complexes permettent de maintenir une altitude constante et d’adapter le comportement du bateau aux conditions de mer. Les foils n’ont pas seulement rendu les bateaux plus rapides ; ils ont changé la nature même de la navigation, la transformant en une discipline tridimensionnelle.

La quille : à la fois le lest et l’aile de votre voilier

La quille de votre voilier remplit une double mission fondamentale, souvent perçue de manière disjointe. C’est à la fois le lest qui garantit la stabilité et l’aile qui permet de remonter au vent. Côté lest, sa fonction est de créer un « couple de rappel ». Lorsque le vent fait gîter le bateau, le poids de la quille (concentré dans le bulbe sur les voiliers modernes) s’écarte de l’axe et génère une force qui cherche à redresser la coque. Plus le poids est bas et lourd, plus ce couple de rappel est important et plus le bateau est « raide à la toile », capable de porter plus de voilure sans gîter excessivement. Les bulbes des IMOCA, par exemple, pèsent entre 2500 et 3000 kg à 4,50m sous la surface, créant un bras de levier colossal.

Côté aile, comme nous l’avons vu, la quille fonctionne comme un plan porteur vertical. C’est son profil hydrodynamique qui génère la force anti-dérive, essentielle pour transformer la poussée latérale du vent en mouvement vers l’avant. La performance d’une quille réside donc dans le compromis délicat entre ces deux fonctions. Un profil plus fin et plus profond sera plus efficace en tant qu’aile (meilleur « cap »), mais pourrait être plus fragile. Un bulbe plus lourd améliorera la stabilité, mais augmentera la traînée.

Le test comparatif entre deux versions du voilier JPK 1010 est très instructif. La version avec une quille à bulbe s’est montrée plus performante au près dans la brise, car le surcroît de raideur apporté par le bulbe permettait de garder de la puissance. De plus, le profil plus vertical du bulbe offrait une meilleure « accroche » anti-dérive. Cet exemple montre bien que la quille n’est pas un bloc de plomb inerte. C’est une pièce maîtresse de l’architecture du bateau, où chaque gramme et chaque millimètre de son profil sont optimisés pour remplir ce double rôle de lest et d’aile.

Le mur de la vague : comment les voiliers modernes ont appris à voler sur l’eau

Pour un voilier classique « à déplacement », la vitesse est physiquement limitée par sa propre vague d’étrave. Plus il accélère, plus cette vague grandit. Arrivé à une certaine vitesse (que l’on peut approximer par la formule 1.34 x √longueur de flottaison en pieds), le bateau se retrouve à devoir « grimper » en permanence sa propre vague. Toute puissance supplémentaire sert alors davantage à creuser la vague qu’à accélérer. C’est le fameux « mur de la vague », une barrière hydrodynamique qui semble infranchissable.

Comment les voiliers modernes ont-ils fait pour pulvériser cette limite ? En changeant les règles du jeu. Plutôt que d’essayer de franchir le mur, ils ont appris à passer par-dessus. Le planning, que nous avons déjà abordé, est la première méthode : en se soulevant, la coque s’échappe de la vague et peut accélérer bien au-delà de sa vitesse théorique. Mais la solution la plus radicale est le vol sur foils. En soulevant entièrement la coque hors de l’eau, le voilier élimine complètement la traînée de vague. Il n’y a plus de mur.

L’impact sur la vitesse est stupéfiant. Sur une même course, la comparaison des vitesses moyennes montre 17,16 nœuds pour les foilers contre 13,81 nœuds pour les bateaux à dérives droites. Les catamarans F50 du circuit SailGP poussent cette logique à son paroxysme. Ces machines de 15 mètres, propulsées par des ailes rigides, ont réussi à franchir la barre des 50 nœuds (plus de 92 km/h) avec seulement 19 nœuds de vent. Ils ne naviguent pas, ils volent, en exploitant la portance de leurs foils pour s’extraire totalement de l’emprise de l’eau et de son « mur » de vagues.

À retenir

  • Votre vitesse est limitée par deux freins : le frottement de l’eau (traînée de peau) et l’énergie nécessaire pour former des vagues (traînée de vague).
  • La quille et le safran ne sont pas des freins passifs mais des ailes actives qui génèrent de la portance pour vous permettre de remonter face au vent.
  • Le planning et le vol sur foils sont deux stratégies pour « tricher » avec la physique, en soulevant la coque pour échapper à la traînée de vague et atteindre des vitesses supérieures.

La face immergée de la performance : tout comprendre sur votre quille et votre safran

Au terme de cette plongée dans le monde de l’hydrodynamisme, une certitude émerge : la performance d’un voilier se gagne autant, si ce n’est plus, sous la ligne de flottaison que dans les voiles. Comprendre que chaque appendice est une aile, que la traînée a deux visages et que la position de l’équipage sculpte en permanence la carène, c’est passer du statut de passager à celui de pilote averti. Ces forces invisibles ne sont plus une fatalité, mais des paramètres avec lesquels on peut jouer.

Que vous naviguiez sur un croiseur familial ou un régatier affûté, ces principes s’appliquent. L’obsession pour la finition des appendices, la bonne répartition des masses ou la recherche des conditions de planning ne sont pas réservées à l’élite. Ce sont les fondamentaux d’une navigation efficace et plaisante. En portant une attention particulière à cette « face immergée », vous débloquerez un potentiel de vitesse et de sensations que vous ne soupçonniez peut-être pas. La glisse parfaite est un équilibre subtil entre la puissance du vent et la finesse de l’écoulement de l’eau.

Votre checklist d’audit : optimiser vos appendices sans tout changer

  1. Inspection du bord de fuite : Vérifiez que le bord de fuite de la quille et du safran est fin et net. Un bord épais crée des tourbillons qui augmentent la traînée. Un ponçage minutieux peut faire une grande différence.
  2. Contrôle de la symétrie : Assurez-vous que les deux faces de vos appendices sont parfaitement symétriques. Utilisez un gabarit si nécessaire. Un profil asymétrique peut induire un comportement non neutre à la barre.
  3. Vérification de l’alignement : Contrôlez que la quille et le safran sont parfaitement alignés avec l’axe longitudinal du bateau. Un mauvais alignement agit comme un frein permanent.
  4. Polissage de la surface : Au-delà de l’antifouling, l’application d’un polish spécifique sur les appendices peut encore réduire le frottement et améliorer l’écoulement de l’eau.
  5. Jeu dans les paliers : Saisissez le safran et essayez de le bouger latéralement. Tout jeu dans les paliers (mèches de safran) nuit à la précision de la barre et peut induire des vibrations, sources de traînée.

Maintenant que vous comprenez la physique qui régit la performance de votre carène, l’étape suivante est d’appliquer ces connaissances. Pour cela, commencez par une inspection minutieuse de vos propres appendices en utilisant notre checklist pour identifier les gains de performance les plus accessibles.

Rédigé par Armel Lefebvre, Armel Lefebvre est un architecte naval spécialisé dans l'optimisation des carènes et des appendices, fort de 15 ans de collaboration avec des chantiers de renom. Son expertise couvre les matériaux composites et l'hydrodynamisme des voiliers de performance.